Quelques semaines à peine après l’ouragan Helene, Milton s’apprête à frapper la Floride, qui pourrait être le plus catastrophique depuis une centaine d’années, et certaines compagnies d’assurances pourraient en payer le prix fort, selon un courtier immobilier.
Daniel Tremblay, courtier immobilier à Tampa Bay, a indiqué que l’assurance des condos en bord de mer était très élevée en raison du risque élevé d’inondation dans une région où les ouragans frappent souvent.
Il me coûte environ 650$ par année, car je habite dans un condo, que l’association gère l’extérieur du condo et que je suis à l’intérieur des terres à 30 minutes. Si j’avais le même condo près de l’eau, cela serait de 1200-1500$, mais si c’était une maison, cela serait de 6000$ ou 7000$ par an.
Mais maintenant, après le raz-de-marée, […] il y aura des compagnies [d’assurance] qui feront faillite. Certaines compagnies ne pourront pas régler », a déclaré M. Tremblay, au TVA Nouvelles.
M. Tremblay, courtier immobilier depuis 14 ans, a refusé d’évacuer les lieux.
J’ai fait le bon choix, c’est-à-dire que quand on vit ici depuis longtemps, on est familier avec les ouragans. Je sais que c’est gros, c’est immense, ça craint, on n’est pas habitué à ça au Québec, mais quand on est ici depuis 15-20 ans, on en a vu d’autres, a-t-il dit.
Il est conscient de la gravité possible de cet ouragan. En revanche, il est historique et nous frappe de plein fouet.
Tampa n’a pas un ouragan comme Milton qui frappe chaque année. « C’est la première fois depuis 100 ans ».
M. Tremblay, dans une zone d’évacuation E, n’a pas été contraint à quitter son domicile.
Moi, je passe en zone E. [ Toute personne qui décide de rester dans une zone A ne peut pas prendre la meilleure décision. « C’est un peu jouer avec le feu », a déclaré le courtier immobilier.
Le risque d’inondations pourrait être renforcé même si l’on vit à distance des côtes. Cependant, ce facteur ne préoccupe guère M. Tremblay.
