ISRAËL: Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et son ex-ministre Yoav Gallant sont confrontés à des risques juridiques, en raison des attaques aux bipeurs du Hezbollah.

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Le Premier ministre est confronté à des poursuites devant des tribunaux nationaux et internationaux en raison de la reconnaissance des attaques commises mi-septembre contre le mouvement chiite libanais.
Le 10 novembre, Benyamin Nétanyahou, Premier ministre israélien, déclarait avoir « personnellement » autorisé les attaques aux bipeurs et talkies-walkies piégés contre le Hezbollah, au Liban, les 17 et 18 septembre. Le lendemain, Omer Dostri, son porte-parole, a confirmé cette information sans fournir de raisons légales.

Découvrons récemment que l’ordre a été donné en opposition à l’avis « de hauts fonctionnaires de la défense et de leurs responsables politiques », en référence au ministre de la défense, Yoav Gallant, qui a été limogé le 5 novembre.Le lundi, le porte-parole du Premier ministre israélien a confirmé que Benjamin Netanyahu avait donné son accord pour les attaques aux bipeurs contre le Hezbollah au Liban, ce que ce dernier avait déjà confirmé, hier. Selon les autorités sanitaires libanaises, ces explosions ont causé 39 décès et plus de 3 000 blessés le 17 septembre.
Cette déclaration n’a suscité que peu de réaction. Dans l’esprit de la communauté internationale, cette affaire ne concerne que des photos de membres du Hezbollah blessés par l’explosion des appareils qu’ils portaient sur eux, et l’annonce de M. Nétanyahou était un secret de polichinelle. Cependant, la déclaration d’une opération armée clandestine sur le territoire d’un pays souverain par un chef de gouvernement est rare et entraîne un risque judiciaire pour celui qui l’affirme. Ces actions sont naturellement destinées à rester confidentielles afin de ne pas exposer les services de renseignement à la manœuvre. Cependant, il est primordial qu’elles demeurent cachées afin de ne pas fournir d’arguments à la justice en cas de poursuites, afin de remonter jusqu’à l’autorité politique qui les a protégées.

Dans la banlieue sud de Beyrouth et dans d’autres bastions du Hezbollah, le 17 septembre, des milliers de bipeurs ont éclaté en même temps, causant 39 décès et plus de 3 400 blessés. En s’exprimant anonymement, un responsable du Hezbollah a affirmé que cet incident représentait la « plus grande menace de sécurité » pour le groupe en près d’un an de guerre avec Israël.

Des journalistes de Reuters ont observé que de nombreuses victimes ont été transportées d’urgence à l’hôpital, avec des blessures aux yeux, des doigts manquants ou des trous dans l’abdomen.

Selon les médias israéliens, Benjamin Netanyahu a revendiqué les attaques lors d’une réunion de son cabinet, ajoutant que des responsables de haut rang de la Défense et des personnalités politiques y étaient opposés, mais qu’il avait continué l’opération. Puisque l’opération du Mossad contre le Hezbollah a entraîné un nombre de victimes civiles incomparable à celui de la destruction de Gaza, et a entraîné plus de 43 900 morts.

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