Le président sud-africain a déclaré mardi que le G20 dispose de l’énergie nécessaire pour fonctionner de manière efficace si la future administration de Donald Trump favorise une politique « America First » au détriment de la coopération internationale.
Dimanche, l’Afrique du Sud a pris la tête du groupe des principales économies mondiales, succédant au Brésil, et la transmettra aux États-Unis à la fin de l’année 2025. Ces trois pays collaboreront pendant les 12 mois à venir, en respectant le protocole du G20.
Cyril Ramaphosa, le président sud-africain, a annoncé qu’il se concentrerait sur l’incidence du changement climatique sur les pays en développement lors de sa présidence du G20, la première d’un pays africain. Donald Trump, le président élu des États-Unis, a manifesté son mépris envers la coopération internationale sur les problèmes climatiques.
M. Ramaphosa a affirmé qu’il s’efforcerait d’obtenir un consensus adéquat sur les décisions à prendre par le G20 lorsqu’on lui a demandé si le G20 était prêt à une éventuelle approche « America First » de M. Trump dans son deuxième gouvernement qui commencera le 20 janvier. Selon moi, il y aura assez d’amortisseurs qui seront installés afin de permettre au G20 de poursuivre son fonctionnement.
« Nous soutenons les intérêts des peuples à travers le monde. »
M. Trump a suggéré que sa politique étrangère serait axée sur la lutte. Il a promis de nouveaux tarifs douaniers à la Chine, au Mexique et au Canada, et a également menacé ce week-end d’imposer des tarifs douaniers de 100 % aux pays du bloc des pays en développement BRICS, qui inclut le Brésil, la Russie, la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud et d’autres pays.
Selon Donald Trump, sur le réseau social X, il a été écrit que ces pays devaient s’attendre à « perdre les ventes dans l’économie américaine merveilleuse » s’ils adoptaient une politique visant à s’éloigner du dollar américain pour le commerce.
Les pays membres des BRICS ont exprimé leur volonté de diminuer leur dépendance au dollar, mais le groupe n’a réalisé que peu de choses concrètes et les analystes estiment que cela n’est pas réalisable en raison de la prédominance du dollar.
Mardi, M. Ramaphosa a annoncé avoir contacté le président élu des États-Unis pour le féliciter de sa victoire électorale et pour encourager M. Trump, un amateur de golf, à faire une visite d’État en Afrique du Sud pour y voir ses « belles courses de golf ». Il a également exprimé sa volonté de voir M. Trump participer au sommet du G20 qui aura lieu en Afrique du Sud à la fin de l’année 2025. S’il dispose de temps et qu’il est très occupé […]. M. Ramaphosa a affirmé que le président Trump et moi pourrions se rendre au golf et discuter des questions mondiales.
AFRIQUE DU SUD: D’après le président Cyril Ramaphosa, le G20 était prêt à recevoir le président Donald Trump, ce qui ne risquerait pas d’avoir un impact sur notre plateforme.
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