La présidence tournante du G20 a été officiellement prise par le président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui occupe cette fonction stratégique pour la première fois. Ce mandat se situe à une période cruciale, alors que les États-Unis s’apprêtent à revenir sous la direction de Donald Trump, qui pourrait imposer sa vision « America First » à l’échelle mondiale.
Devant ce retour, Ramaphosa a déclaré qu’il souhaitait préserver la cohésion du groupe, dont l’objectif est de protéger les intérêts mondiaux et non ceux d’un sol national.
Ramaphosa a récemment mentionné son entretien avec Trump après sa victoire électorale, mettant en évidence l’importance d’une coopération à venir. Ramaphosa a récemment mentionné son entretien avec Trump après sa victoire électorale, mettant en évidence l’importance d’une coopération à venir. Lorsque j’ai adressé mes félicitations au président Trump, je lui ai suggéré de se rendre en Afrique du Sud. Nous sommes dans l’attente de sa participation au G20 en tant que président américain. Il a affirmé que nous ne soutenons pas les intérêts d’un seul pays, mais plutôt ceux des peuples du monde, représentés collectivement au sein du G20.
Cette citation met en évidence à la fois la diplomatie de Ramaphosa et les défis d’un G20 qui pourrait voir ses interactions redéfinies par la politique protectionniste de Trump. Selon le président sud-africain, des négociations seront entreprises afin de planifier cette réunion en 2025, tout en soulignant l’importance d’un G20 efficace, capable de faire face aux défis mondiaux tels que les disparités économiques, le changement climatique et les conflits internationaux.
De cette façon, l’Afrique du Sud prend la tête d’un G20 qui pourrait être soumis à une pression avec l’arrivée de Trump, dont la politique internationale est souvent qualifiée de contradictoire. L’ancien président des États-Unis a déjà annoncé qu’il envisageait de nouvelles sanctions douanières, notamment contre la Chine, le Mexique et le Canada, tout en annonçant des sanctions économiques à d’autres pays du BRICS, tels que la Russie et l’Inde.
Toutefois, Ramaphosa maintient sa confiance. Il a garanti que des « amortisseurs » étaient mis en œuvre afin de garantir le bon fonctionnement du G20, même pendant des périodes de tensions géopolitiques. D’après ses dires, le G20 doit principalement protéger les intérêts des populations plutôt que les stratégies d’un seul pays, ce qui pourrait constituer un défi majeur face à une administration Trump plus isolationniste.
Le G20 à Johannesburg en 2025 s’annonce donc comme un tournant majeur dans les relations internationales, où l’Afrique du Sud, grâce à son approche inclusive, devra faire face aux ambitions divergentes des principaux acteurs mondiaux, tout en préservant la stabilité de ce forum économique important.
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