Lors d’un discours devant le Parlement du Lesotho, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a appelé jeudi les pays riches à respecter leurs engagements envers les pays pauvres dans la lutte contre le changement climatique. Il a également réaffirmé son espoir de voir l’Afrique disposer prochainement de sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU.
M. Guterres se trouve en Afrique australe pour une visite de trois jours et était en Afrique du Sud mercredi. Pendant son séjour de deux jours au Lesotho, petit royaume montagneux isolé, il découvrira aussi le barrage de Katse, qui fait partie des projets du pays d’exploitation de ses réserves d’eau.
La visite de M. Guterres s’est concentrée sur les ressources financières nécessaires aux pays pauvres d’Afrique et d’ailleurs afin de faire face aux conséquences du réchauffement de la planète. Malgré son faible rôle dans le réchauffement de la planète, l’Afrique est l’un des continents les plus affectés.
En Azerbaïdjan le mois dernier, lors des discussions des Nations unies sur le climat, les pays ont conclu un accord qui prévoit l’injection d’au moins 300 milliards de dollars par an pour soutenir les pays en développement dans la lutte contre le réchauffement de la planète. Ce montant n’est pas proche des plus de mille milliards de dollars demandés par les pays en développement.
M. Guterres a affirmé devant les législateurs du Lesotho que les pays développés doivent honorer leurs engagements […] et apporter les 300 milliards de dollars annuels promis pour financer la lutte contre le changement climatique. « Les pays isolés ainsi que les pays les moins avancés tels que le vôtre sont particulièrement exposés. »
De plus, il a affirmé que le nouveau fonds pour les pertes et dommages, mis en place afin de réparer les pays pauvres des catastrophes naturelles causées par le changement climatique, « doit être mis en place rapidement et financé de manière généreuse par ceux qui sont les plus responsables de la détérioration du climat ».
Selon les Nations unies, l’Afrique australe est confrontée à l’une de ses plus graves sécheresses, provoquant une crise de la faim qui a affecté plus de 27 millions de personnes. L’impact dévastateur de la sécheresse sur les récoltes est l’un des nombreux pays à avoir déclaré des catastrophes nationales au Lesotho.
D’autres crises, telles que les épidémies mortelles de choléra et les inondations dans la région de l’Afrique de l’Est, ont été attribuées au changement climatique, alors que la sécheresse a été attribuée au phénomène climatique naturel El Niño.
D’après un rapport de l’Organisation météorologique mondiale publié cette année, les pays africains perdent jusqu’à 5 % de leur PIB annuellement et sont plus sensibles que les autres au changement climatique.
Mercredi en Afrique du Sud, M. Guterres a exprimé son souhait que l’Afrique dispose d’au moins deux membres permanents du Conseil de sécurité d’ici la fin de son mandat en décembre 2026, bien qu’il ait admis que cela serait difficile.
D’autres crises, telles que les épidémies mortelles de choléra et les inondations dans la région de l’Afrique de l’Est, ont été attribuées au changement climatique, alors que la sécheresse a été attribuée au phénomène climatique naturel El Niño.
D’après un rapport de l’Organisation météorologique mondiale publié cette année, les pays africains perdent jusqu’à 5 % de leur PIB annuellement et sont plus sensibles que les autres au changement climatique.
Mercredi en Afrique du Sud, M. Guterres a exprimé son souhait que l’Afrique dispose d’au moins deux membres permanents du Conseil de sécurité d’ici la fin de son mandat en décembre 2026, bien qu’il ait admis que cela serait difficile. L’objectif de ce projet est de construire une série de barrages et de tunnels permettant de rediriger une partie de l’eau du Lesotho vers le réseau fluvial de l’Afrique du Sud pour compenser les pénuries d’eau de son voisin.