Une décision qui survient moins de deux mois après la publication du rapport sur la reconfiguration du dispositif militaire français en Afrique confirmant le renouvellement du partenariat, mais avec une diminution du nombre de militaires en Côte d’Ivoire.
C’est dans cette optique que nous avons pris la décision d’organiser et de concerter le retrait des forces françaises en Côte d’Ivoire. Selon Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, la 43e base du BIMA, le bataillon d’infanterie de marins français de Port-Bouët, sera rendue aux forces armées de Côte d’Ivoire dès janvier 2025.
Lorsque le président Alassane Ouattara annonce la rétrocession de la base militaire d’Abidjan, il se fait le porte-parole d’une décision bilatérale.
La base de Port-Bouët sera officiellement placée sous commandement ivoirien dès ce janvier et sera nommée en l’honneur du premier chef d’état-major de l’armée ivoirienne, le général Thomas d’Aquin Ouattara.
Ainsi, le nombre de militaires présents passera de 600 à une centaine. Si le bilan de la coopération franco-ivoirienne demeure positif, cela marque un tournant, car pour la première fois, nous sortons de la logique d’intervention française, observée notamment en 2002 et 2011.