Kémi Séba annonce notamment une politique sociale qui met l’accent sur le bien-être de ses concitoyens et une diminution de la présence française dans l’économie, c’est-à-dire une affirmation de la souveraineté par le pouvoir des urnes qu’il soutient ardemment.
Afin d’accomplir cela, il serait nécessaire de rassembler les parrainages accordés par les maires et les députés obligatoires pour chaque candidat à la présidentielle. Il reste à déterminer si la candidature de Kémi Séba sera acceptée par l’ensemble du parti Les Démocrates, de l’ancien président Boni Yayi, qu’il souhaite rejoindre sans parti politique.
Si ce n’est pas le cas, le chef panafricaniste s’engage à faire tout ce qui est en son pouvoir pour réformer le code électoral béninois et se présenter à la prochaine présidentielle.
La dernière possibilité, peut-être considérée comme la plus cruciale, consiste en une triangulation des forces appelée l’opération Jéricho, qui reposera sur une base tripartite. « Il est important de mettre en place une stratégie de mobilisation, de contestation populaire et de prendre la responsabilité de ceux qui sont autorisés dans le pays pour faire changer les choses afin que le peuple puisse reprendre le pouvoir », a-t-il averti Kémi Séba, qui conclut son discours d’une dizaine de minutes par le slogan « Le Bénin libre ou la mort, nous gagnerons ».