Jeudi, la Banque centrale européenne a réduit son principal taux directeur de 0,25 point de pourcentage, une mesure susceptible d’apporter un soutien à l’économie dans un cadre de croissance faible au sein de la zone euro. En dépit des multiples sources d’incertitude, la BCE continue de suivre sa stratégie monétaire de réduction des taux.
Christine Lagarde, présidente de l’institution, reconnaît que celle-ci avance à l’aveuglette face aux tensions avec les États-Unis concernant le dossier ukrainien et les investissements d’envergure prévus en matière de réarmement en Europe.
Ils ont, comme attendu, de nouveau baissé le principal taux d’intérêt directeur de 0,25 point de pourcentage pour marquer leur confiance dans le retour progressif de l’inflation à l’objectif de 2 %.
Conformément à ce qui était prévu, ils ont de nouveau réduit le principal taux directeur de 0,25 point de pourcentage afin d’affirmer leur confiance dans un retour progressif de l’inflation vers l’objectif des 2 %.
Cependant, les turbulences géopolitiques actuelles des deux rives de l’Atlantique rendent difficile de prédire si ce cycle de réduction des taux va se terminer bientôt, continuer un certain temps, ou même s’étendre plus longtemps que prévu pour appuyer l’économie.
Le taux de référence sur le dépôt a été augmenté à 2,50 %. C’est la sixième réduction du coût de l’argent depuis juin, suivant le sommet atteint par les taux d’intérêt directeurs en 2023, dans un climat alors dominé par une forte inflation.
Pour définir l’orientation de la politique monétaire, la BCE se retrouve dans une position délicate où elle doit constamment équilibrer entre des objectifs souvent contradictoires : contrôler l’inflation tout en favorisant la croissance au sein d’une zone euro affaiblie par des crises à répétition.
