Une fraction de seconde avant l’atterrissage, l’avion descendait à un rythme de 335 mètres par minute, alors qu’il est prévu pour supporter une descente de 220 mètres par minute, indique le rapport.
Selon un rapport préliminaire des enquêteurs publié le jeudi 20 mars, l’avion impliqué dans l’accident de Toronto, Canada, en février a chuté trop rapidement et une portion du train d’atterrissage s’est brisée lors de l’impact avec la piste.
Juste avant l’atterrissage, une alerte a retenti dans le poste de pilotage signalant « un taux de descente élevé », selon le rapport du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST), actuellement en investigation sur les origines de l’incident ayant blessé vingt et un individus.
Cet avion de Delta Air Lines, qui venait de Minneapolis (Minnesota), aux États-Unis, avait à son bord 76 passagers et quatre membres d’équipage. Il s’est renversé après l’atterrissage, perdant une aile et prenant feu sur la piste.
« C’est une enquête complexe, et divers éléments nécessitent encore des études détaillées pour que nous puissions arriver à des conclusions fermes », a déclaré Yoan Marier, président du BST, dans une vidéo, sans toutefois indiquer la date de publication du rapport final.
Selon le rapport, juste avant l’atterrissage, l’avion descendait à une cadence de 335 mètres par minute, alors que sa conception lui permet de supporter une descente de 220 mètres par minute. Quand les roues ont touché le sol, une portion du train d’atterrissage droit s’est donc ainsi « brisée ».
L’incident qui s’est produit au Canada est la suite d’une série d’accidents survenus en Amérique du Nord ces dernières semaines. En janvier, un hélicoptère militaire a percuté un avion de ligne à Washington, aux États-Unis, entraînant la mort de 67 personnes. Au début de février, un accident d’avion médical à Philadelphie (Pennsylvanie) a entraîné la mort de sept individus.
