Les responsables européens ont foi en une possibilité de trêve suite au sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Deux jours avant sa rencontre avec son homologue russe en Alaska, le président américain a déclaré qu’il ne consentirait pas à des négociations sur les territoires sans la participation des Ukrainiens et envisagerait même de proposer des garanties de sécurité.
À l’issue de leur visioconférence avec Donald Trump, organisée le mercredi 13 août à l’instigation du chancelier allemand Friedrich Merz, en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky, les dirigeants européens ont exprimé un soulagement prudent face à leur impuissance. Avant la rencontre entre le président américain et son homologue russe, Vladimir Poutine, en Alaska, prévue pour le vendredi 15 août, les Européens cherchaient à percer les intentions du président américain dans le but de lui faire renoncer à compromettre la sécurité européenne.
Est-ce que ces efforts ont porté leurs fruits ? Les participants européens en tant qu’observateurs ont répondu positivement. Friedrich Merz a exprimé son « espoir que les choses évoluent ». Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a exprimé sa conviction en des « possibilités concrètes d’instaurer un cessez-le-feu », rejoignant ainsi l’opinion de Volodymyr Zelensky. D’après Emmanuel Macron, président français, les discussions avec Donald Trump ont dévoilé que « l’intention américaine était d’instaurer un cessez-le-feu, face au grand patron du Kremlin, M. Poutine ».