Lors du Sommet des BRICS, la question de la présidentielle américaine a été abordée, en particulier en ce qui concerne les éventuelles relations entre le président Vladimir Poutine et le candidat républicain Donald Trump.
À ces questions, le président du Kremlin a formellement nié ces accusations, affirmant qu’elles avaient été démenties par des enquêtes préalables.
En ce qui concerne les échanges avec M. Trump, il s’agit d’un sujet régulièrement abordé depuis plus d’un an. On nous a accusés, comme Trump lui-même, à un moment donné, d’avoir des relations, d’une façon ou d’une autre, avec la Russie.
Mais après une enquête aux États-Unis, il est apparu à tout le monde, y compris au Congrès, que ces accusations étaient totalement absurdes et qu’aucun lien de ce type n’avait jamais existé. Il a déclaré que cela n’était pas le cas auparavant, et ce n’est pas le cas aujourd’hui.
Selon Vladimir Poutine, les relations russo-américaines seront influencées par Washington après l’élection américaine prévue le 5 novembre. Il a affirmé être disposé à adopter volontairement le ton que prendra la nouvelle équipe dirigeante dans leur collaboration : le développement des relations russo-américaines après les élections dépend principalement des États-Unis. Si ces derniers acceptent de nouer des relations normales avec la Russie, nous le ferons également.
D’autre part, s’ils ne le désirent pas, nous ne sommes pas obligés d’agir de cette manière. Cependant, cette décision relève de la future administration des États-Unis.
Moscou est isolé diplomatiquement en Europe depuis l’opération russe en Ukraine et est soumis à des sanctions de la part des pays occidentaux. Toutefois, le Kremlin bénéficie du soutien des pays des BRICS ainsi que de certains pays africains, avec lesquels les relations sont préservées.