AZERBAIDJAN: La 29e COP sur le financement aura lieu à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024.

La Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (Cop-29), qui se déroulera à Bakou, en Azerbaïdjan, au cours de la COP29. L’un des défis majeurs de cette conférence sera de déterminer un nouveau but mondial pour le financement de la lutte contre le changement climatique.
Au cœur de la Cop29 qui débute lundi à Bakou, en Azerbaïdjan, se trouve l’argent. La clé essentielle de la guerre, étant la lutte contre le changement climatique. Malheureusement, les pays n’arrivent pas à tenir leurs promesses : contribuer annuellement à 100 milliards de dollars pour la préservation du climat jusqu’en 2025.
À Bakou, il serait nécessaire que les parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques établissent un nouveau but commun. Tandis que le climat continue inévitablement à détruire l’environnement.
« Cette année, la COP porte sur le financement du climat. » En 2009, les nations industrialisées ont promis de fournir 100 milliards de dollars par an aux pays en situation de vulnérabilité afin qu’ils prennent des mesures pour le climat. Cependant, compte tenu de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et de l’aggravation des conséquences climatiques, il est évident qu’un financement accru est indispensable. Par exemple, des inondations dévastatrices touchent actuellement l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.
Selon Zinta Zommers, responsable de la science et de la pratique climatiques au Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) et vice-présidente du groupe de travail II du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), plus de 7 millions de personnes ont été affectées dans 16 pays.
Plusieurs pays du continent, tels que le Nigeria, le Mali, le Niger et d’autres, sont confrontés à des difficultés en raison des crues, qui sont causées par le changement climatique. Fréquemment, sans ressources de résilience. L’aide offerte par les organisations du système des nations est restreinte en raison de l’étroitesse de leurs financements.Plus de 38 millions de dollars ont été alloués par le Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires des Nations unies, mais il semblerait que ce soit insuffisant.
Effectivement, il est considéré par certains que nous pourrions nécessiter plus de 4 000 milliards de dollars par an de financement pour le climat afin de répondre de manière adéquate aux besoins d’atténuation, d’adaptation et de réponse aux chocs climatiques, affirme Zinta Zommers.
Les changements politiques aux États-Unis pourraient engendrer des besoins en matière de financement. Tandis que Donald Trump ne s’entend pas bien avec la lutte contre le changement climatique.