En vue d’un désengagement américain à l’égard de Kiev, à la suite du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, Paris et Londres ne se privent pas de diriger une coalition en Ukraine, selon des conditions qui restent à déterminer.
Selon des sources concordantes, les négociations concernant l’envoi de troupes occidentales et de sociétés de défense privées sur le sol ukrainien ont été réactivées pendant que le conflit en Ukraine connaît une nouvelle phase d’escalade.
Des discussions délicates, principalement classées, mais certainement renouvelées, concernant un possible retrait américain du soutien à Kiev après la prise de fonctions de Donald Trump aux États-Unis, le 20 janvier 2025.
Le président français, Emmanuel Macron, avait ouvert le débat sur l’envoi de « troupes » en Ukraine lors d’une réunion entre alliés de Kiev à Paris en février, ce qui avait provoqué une forte opposition de la part de certains pays européens, dont l’Allemagne en tête. Ce scénario n’a cependant pas été enterré.
Ce scénario n’a cependant pas été enterré. Selon nos informations, il a même regagné de la vitalité ces dernières semaines suite à la visite en France du Premier ministre britannique, Keir Starmer, lors des cérémonies du 11 novembre.
Pour sa part, le ministre français des Armées a souligné qu’il n’est pas question de guerre à la Russie. Cependant, Sébastien Lecornu a ajouté que « affirmer que l’on n’exclut rien ne signifie ni être faible, ni être escalatoire (…) ou alors considérer que la Russie doit remporter la victoire ».
Selon Romain Le Quiniou, spécialiste des pays d’Europe centrale et orientale, il y a une ambiguïté stratégique : il s’agit de donner un signal clair à la Russie : s’il y a une intensification, l’Ukraine risque d’être anéantie, rien n’est exclu, même si aujourd’hui il n’est pas question d’envoyer des troupes au sol.
« Il est indéniable que cela constitue une escalade verbale. » Selon l’historien militaire français Michel Goya, il est essentiel de ne rien interdire dans cette guerre avec la Russie, car nous sommes dans une situation de poker.
Selon Alexander Gabuev, directeur du Carnegie Russia Eurasia Center, il y a déjà des Occidentaux déployés en Ukraine, que ce soit en tant que volontaires ou en tant que forces spéciales. Cependant, leur présence est restreinte et généralement non officielle.
Kyïv n’a jamais publiquement demandé l’envoi de troupes occidentales au sol, ce qui reste jusqu’à présent un tabou absolu, les pays membres de l’OTAN étant préoccupés par l’éviter d’escalader avec une Russie armée.
Cependant, au cours du conflit, plusieurs éléments clés ont été franchis, avec une augmentation progressive des armements fournis à l’Ukraine, tels que l’envoi de missiles de croisière de longue portée français et britanniques capables de frapper en Russie, ce qui était considéré comme impensable il y a deux ans.
Selon Alexander Gabuev, directeur du Carnegie Russia Eurasia Center, il y a déjà des Occidentaux déployés en Ukraine, que ce soit en tant que volontaires ou en tant que forces spéciales. Cependant, leur présence est restreinte et généralement non officielle.
Kyïv n’a jamais publiquement demandé l’envoi de troupes occidentales au sol, ce qui reste jusqu’à présent un tabou absolu, les pays membres de l’OTAN étant préoccupés par l’éviter d’escalader avec une Russie armée.
Cependant, au cours du conflit, plusieurs éléments clés ont été franchis, avec une augmentation progressive des armements fournis à l’Ukraine, tels que l’envoi de missiles de croisière de longue portée français et britanniques capables de frapper en Russie, ce qui était considéré comme impensable il y a deux ans.
Selon le président Volodymyr Zelensky, cette proposition survient alors que l’Ukraine est dans une « situation extrêmement difficile ». Sur le front oriental, Kyïv s’incline face à l’armée russe, en attendant les armes occidentales et alors que le Congrès américain bloque toujours une aide de 60 milliards de dollars.
Dans cette situation, les paroles du président Macron sont considérées comme « un signal politique important. » Le message est triple : nous exprimons notre volonté de prendre des risques à leur côté envers les Ukrainiens. Cette guerre revêt une grande importance pour la Russie. « Selon l’opinion publique, les défis sont tels qu’il est impossible d’écarter cette possibilité », affirme Camille Grand, l’ancien secrétaire général adjoint de l’OTAN, à l’AFP.
FRANCE: La France et le Royaume-Uni sont d’accord sur la possibilité d’envoyer des militaires européens à la guerre en Ukraine.
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