ISRAËL: Selon l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah, la trêve doit commencer mercredi matin.

Selon Najib Mikati, le Premier ministre libanais, l’accord de cessez-le-feu représentait une « étape essentielle » vers la stabilité régionale. Joe Biden et Emmanuel Macron ont annoncé que la France et les États-Unis s’assureront que celui-ci soit « appliqué dans son intégralité ».
Comme le Premier ministre Benyamin Netanyahu l’avait annoncé à la télévision une heure auparavant, le cabinet de sécurité israélien a décidé de mettre fin à la guerre au Liban ce mardi soir. Selon le chef du gouvernement israélien, la durée du cessez-le-feu sera déterminée par les événements qui se dérouleront au Liban.
Il a ajouté que, en accord parfait avec les États-Unis, nous conservons une totale liberté d’action militaire au Liban.
Benyamin Netanyahou a prévenu que son pays prendra des mesures en cas de violation de la trêve par le Hezbollah. Selon lui, cela donnera à Israël la possibilité de « se focaliser sur la menace iranienne » et d’accentuer « la pression » sur le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza. En ce qui concerne l’Iran, « je ne dirai pas davantage », a-t-il ajouté. En ce qui concerne le Hamas, le cessez-le-feu favorise son « isolement ». Le Hamas se retrouve seul lorsque le Hezbollah est hors-jeu. Il a ajouté que notre pression sur lui augmentera et cela contribuera à la mission sacrée de lBenyamin Netanyahou a prononcé un discours en hébreu. Selon notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa, il s’agit d’une décision non anodin. Cela implique qu’il cible les Israéliens plutôt que les Libanais ou les diplomaties françaises et américaines qui ont contribué à cet accord. Cette phrase enregistrée a été rapide et semble chercher à rassurer les Israéliens sceptiques. Ce cessez-le-feu est perçu par l’extrême droite, qui est au gouvernement avec Benyamin Netanyahou, comme une capitulation.
Selon Najib Mikati, Premier ministre libanais, l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah représente une « étape essentielle » vers la stabilité régionale. Selon Najib Mikati, son gouvernement avait pris l’engagement de « renforcer la présence de l’armée dans le sud du pays », un centre de gravité du mouvement islamiste.ibérer nos otages.
En présence du chef de l’armée, le général Joseph Aoun, il présidera ce mercredi matin un conseil des ministres où il annoncera le début de la mise en place de l’armée libanaise dans le sud du Liban, conformément à la résolution 1701 des Nations unies, qui sera réactivée et mise en œuvre entièrement. Selon Paul Khalifeh, notre correspondant à Beyrouth, cinq mille soldats seront déployés dans le sud dans les 60 jours à venir, en même temps que l’armée israélienne se retirera. Le Hezbollah commencera à retirer ses armes lourdes du sud du Litani une fois que l’armée libanaise sera déployée.
Ce n’est pas tout son arsenal que le parti prévoit de remettre à l’armée libanaise, mais seulement ses infrastructures et ses équipements non transportables, tels que les rampes de lancement de roquettes fixes et les bases souterraines. Le Hezbollah refuse également que la remise des armes soit publique. Ce point pourrait engendrer un désaccord avec la partie israélienne qui insiste sur le retrait immédiat du Hezbollah et la remise publique de ses armes. Le comité de supervision de l’application de l’accord interviendra à ce stade afin de vérifier la mise en œuvre adéquate des clauses de l’accord. Le Liban, Israël, les Nations unies, les États-Unis et la France font partie de cette structure.