Le Président Joe Biden et la candidate Kamala Harris ont souligné que la seule voie vers une paix plus étendue est une « solution diplomatique ». Au moment où Israël bombarde également le Liban pour attaquer le Hezbollah, allié du Hamas, et préconise une riposte après l’attaque de l’Iran mardi dernier.
Selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres officiels israéliens, 1206 personnes, en majorité des civils, ont perdu la vie lors de l’attaque du 7 octobre, en prenant en compte les otages décédés en captivité.
Des rassemblements sont programmés.
En réponse à cela, l’armée israélienne a lancé une vaste offensive dans la bande de Gaza dans le but de détruire le Hamas, qui est au pouvoir depuis 2007. Depuis, des secteurs entiers du territoire palestinien ont été réduits en ruines, la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants a été déplacée et au moins 41 909 Palestiniens y ont été tués, la plupart des victimes sont des civils, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, qui ont été jugées fiables par l’ONU.
Des rassemblements propalestiniens sont prévus à New York et dans plusieurs autres villes des États-Unis.
La campagne électorale américaine est fortement influencée par la guerre au Proche-Orient depuis l’attaque du Hamas, qui pourrait également influencer le résultat du scrutin du 5 novembre.
La vice-présidente marche sur des œufs, ayant succédé comme candidate du parti à un Joe Biden dont le franc soutien affiché d’emblée au premier ministre israélien lui a valu de s’aliéner une partie de l’aile gauche et des musulmans américains.
Au moment où chacun redoute un embrasement régional, l’anniversaire tombe pendant l’attente de la riposte israélienne à l’Iran.
Le président américain a déconseillé vendredi à Israël de s’en prendre aux sites pétroliers iraniens, se disant aussi opposé à toute frappe visant le nucléaire iranien.
Contrairement à ce que prétend Donald Trump, vendredi, Israël devrait frapper les installations nucléaires iraniennes.
