Lors de la réunion des passionnés et passionnés de finance, le budget haïtien 2024-2025 a été au cœur des débats, soulignant son importance capitale dans le financement de l’économie nationale. Les grandes priorités de l’État ont été soulignées par Jean-Michel Silin, directeur général du budget au ministère de l’Économie et des Finances, et l’économiste Kesner Pharel, qui ont souligné le rôle stratégique de ce budget pour attirer les investissements directs, en particulier de la diaspora.
Dans son intervention, Jean Michel Silin a présenté les cinq priorités qui vont orienter l’action de l’État lors du budget 2024-2025.
Son objectif principal est de renforcer la stabilité afin de favoriser un environnement favorable au développement.
Des échanges centrés sur la diaspora et les actions incitatives visant à encourager l’investissement.
Le mardi 15 octobre 2024, la deuxième journée du 14e Sommet International de la Finance a eu lieu à l’Hôtel Marriott. Cette réunion, organisée par le Groupe Croissance, a souligné les possibilités d’investissement en Haïti, avec une série de présentations animées par des cadres de la Banque de la République d’Haïti (BRH). La plupart des discussions se sont concentrées sur les apports économiques de la diaspora et les actions incitatives de la BRH visant à stimuler les investissements.
Les cinq principaux axes du programme de la journée étaient : l’examen du contexte macroéconomique et des mesures incitatives de la BRH, l’étude des transferts privés sans contrepartie, les avancées dans le domaine de la fintech, l’incidence de l’insécurité sur les « Madan Sara » et un bilan des dix années de la Stratégie Nationale d’Inclusion Financière.
Au cours du premier panel, les cadres de la BRH, Claude Jacques Divers, Peguie Luly Jérôme et Carine Malbranche, ont examiné le contexte économique global d’Haïti. Les politiques monétaires mises en place pour stabiliser le marché interne et externe, tout en favorisant l’activité économique, ont également été discutées. Le cadre de la Direction des affaires internationales de la BRH, Carine Malbranche, a mis en évidence que la variation du taux de change en Haïti est intrinsèquement liée.
En même temps que les débats financiers, une mini-foire du livre a été mise en place. Avec une réduction de 50 %, les participants ont eu la possibilité de bénéficier d’une sélection d’ouvrages sur l’économie, la finance et le management, offerts par C3 Éditions et Communication Plus. Le public a pu approfondir sa compréhension des dynamiques économiques grâce à cet espace.
La présence d’une vingtaine de journalistes en formation à la BRH depuis le mois de juin a été un élément clé de cette deuxième journée. Les échanges ont permis d’approfondir leurs connaissances économiques. Ce sommet est un véritable lieu de réflexion sur les possibilités économiques et financières, tout en prenant en compte les dynamiques sécuritaires et sociales actuelles.
