Le mercredi 15 octobre, le vice-président du Kenya a déclaré qu’il n’était pas coupable de toutes les accusations qui lui sont portées.
Rigathi Gachagua, qui qualifie ces accusations de politiquement motivées, pourrait être le premier vice-président kényan en fonction à être démis de ses fonctions.
L’affaire révèle les tensions qu’il entretient avec le président William Ruto, qu’il avait promis d’éviter après les troubles qu’il a vécu en tant qu’adjoint du président du Kenya précédent lui, Uhuru Kenyatta.
M. Gachagua a affirmé qu’il croyait que M. Ruto avait approuvé le processus de destitution et a demandé aux législateurs de prendre leur décision « sans pression ni contrainte ».
On accuse notamment le vice-président de corruption, d’encourager les divisions ethniques et de soutenir les manifestations antigouvernementales qui ont entraîné des attaques contre le parlement du pays.
Le Parlement a adopté la motion de destitution la semaine dernière et l’a transmise au Sénat. Mercredi et jeudi, l’équipe juridique de M. Gachagua sera chargée de contre-interroger les témoins, tandis que le Sénat qui votera jeudi soir doit obtenir une majorité des deux tiers pour voter la motion de destitution.