Ces deux pays, face à l’augmentation des violences, appellent les parties en conflit à mettre fin aux hostilités et à trouver des solutions diplomatiques afin d’éviter une dégradation encore plus grave de la situation humanitaire.
Pour résoudre le conflit, il est nécessaire de reconnaître un État palestinien. Badr Abdelatty, ministre des Affaires étrangères égyptien, a mis en évidence que l’arrogance du pouvoir ne peut en effet assurer la sécurité et la paix de aucun pays, y compris Israël. Les enseignements de l’histoire de cette région indiquent que, peu importe la force militaire ou politique qu’elle a acquise, elle ne peut garantir une sécurité durable sans un rétablissement des droits légitimes du peuple palestinien.
Il ne sera possible d’atteindre la paix et la stabilité qu’en créant un État palestinien souverain.
Cet appel fait face à une situation où les tensions grandissantes au Moyen-Orient mettent en péril la stabilité régionale et rendent les efforts pour atteindre une paix durable plus complexes.
En collaboration avec l’Égypte et de nombreux autres acteurs de la communauté internationale, l’Espagne demande un cessez-le-feu immédiat et permanent à Gaza et une trêve au Liban. Cette demande a été lancée dès que la violence et le conflit ont éclaté dans ces régions. Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuale Albares, a souligné l’importance d’agir d’abord à Gaza, puis au Liban, en rappelant que ce pays est un État souverain.
De plus, Fillipo Grandi, le directeur de l’agence de l’ONU pour les réfugiés, a mis en évidence lundi l’importance d’un cessez-le-feu au Liban et à Gaza pour prévenir un conflit régional plus important aux répercussions mondiales.