HAITI: Selon BINUH, les gangs armés en Haïti ont tué plus de 1,223 individus et blessé 522 autres en seulement 2 mois.

Il ajoute qu’au cours de la même période, au moins 170 individus ont été enlevés contre rançon dans les départements de l’Artibonite et de l’Ouest, où se situe la zone métropolitaine de la capitale, Port-au-Prince.
Selon le Binuh, après les avoir agressées, les gangs armés ont également tué de nombreuses filles et femmes lors de leurs attaques contre diverses communautés.
« De nombreuses personnes ont été agressées pendant qu’elles se déplacent à pied ou à bord de voitures de transport en commun. » Certaines d’entre elles ont été assassinées à la suite de viols.
Les violences criminelles sont concentrées dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans le département de l’Artibonite, selon le rapport du Binuh, qui souligne également la persistance d’allégations d’exécutions sommaires impliquant des unités spécialisées de la Police nationale d’Haïti (PNH).
Six enfants, âgés d’à peine une dizaine d’années, seraient victimes.
Le Binuh encourage la communauté internationale à maintenir Haïti à l’ordre du jour et à accélérer le déploiement complet de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (Mmas) en Haïti, en respectant les normes et les standards en matière de droits de la personne.
La Mmas, qui a été autorisée par le Conseil de sécurité de l’ONU le lundi 2 octobre 2023, a renforcé les 400 policiers kenyans en Haïti le jeudi 12 septembre 2024. Cette mission a été lancée par 24 soldats et policiers jamaïcains ainsi que 2 soldats béliziens, dans le but d’aider la Police nationale d’Haïti (PNH) à combattre les gangs criminels dans le pays.
Les enfants fortement touchés par la délinquance
Entre juillet et septembre 2024, au moins 59 enfants ont perdu la vie et été blessés.
Le Binuh rapporte des cas d’enfants qui ont été tués, blessés, enlevés, victimes de violences sexuelles, de traite de personnes et recrutés par des gangs armés.