DeepSeek permet à la Chine de se remettre en compétition avec les États-Unis et OpenAI dans le domaine de l’IA. Les modèles d’intelligence artificielle de la jeune entreprise chinoise se mesurent en termes de performance avec ceux du géant américain du domaine. Un exploit accompli avec grandement moins de moyens et, en plus, quelques entraves.
DeepSeek a accompli ces exploits à des coûts largement inférieurs à ceux de son concurrent. De plus, V3 a requis 11 fois moins de temps de calcul par rapport à Llama-3, un autre acteur important dans le domaine de l’IA. Tout cela est réalisé avec un nombre réduit de puces spécialisées (GPU) et moins avancées technologiquement, en raison des restrictions américaines imposées à la Chine dans ce secteur depuis plusieurs années. Dans l’idée de freiner les avancées de l’Empire du Milieu en matière d’IA, comme si on lui attachait des boulets aux pieds.
L’industrie est engagée dans une course effrénée en matière de ressources : à peine installé, le nouveau président américain Donald Trump a dévoilé le projet Stargate le 20 janvier, qui prévoit un investissement de 100 milliards de dollars – et jusqu’à 500 milliards sur quatre ans – pour créer l’infrastructure nécessaire au développement d’OpenAI.
