Le lundi 17 février, la cour d’appel de Port-au-Prince a continué l’audience concernant l’accusé Joseph Félix Badio et a requis la présence de Léond Charles, ancien directeur de la Police nationale d’Haïti.
Le lundi 17 février, la cour d’appel de Port-au-Prince a continué l’audience concernant l’accusé Joseph Félix Badio et a requis la présence de Léond Charles, ancien directeur de la Police nationale d’Haïti. L’avocat de Léon Charles, maître Bernard Gousse, a garanti que son client fera une apparition devant le tribunal pour être écouté.
Au cours de l’audience, Joseph Félix Badio, identifié comme un suspect majeur, a été mis en confrontation avec plusieurs coaccusés. Il a demandé, tout en déniant toute implication, un face-à-face avec d’autres figures telles que Pierre Espérance, le directeur du RNDDH, et l’ex-ministre de la Justice, Rockefeller Vincent.
Toutefois, des inquiétudes quant à la conformité du processus ont été exprimées. Me Francia Altidor, avocate de la défense, a signalé d’importantes anomalies, accusant le système judiciaire d’avoir réalisé des interrogatoires en l’absence d’avocats et d’avoir fait signer des papiers que ses clients ne comprenaient pas.
Depuis le début de l’enquête, les obstacles se sont accumulés : des récusations de juges, des intimidations à l’encontre des enquêteurs et des lenteurs dans le système judiciaire ont freiné les progrès. Cependant, cette nouvelle série d’auditions offre un espoir de déblocage judiciaire après des années de stagnation.
L’interrogation persiste : ces convocations réussiront-elles finalement à dévoiler la vérité sur un meurtre qui continue de tourmenter la nation haïtienne ?Incompris par sa clientèle.