Des militaires ukrainiens ont réagi à l’incident entre Donald Trump et la mauvaise communication de Volodymyr Zelensky à la Maison-Blanche.
Les militaires de la 92e brigade d’assaut ukrainienne ont réagi samedi à l’incident public entre le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Selon un militaire connu sous le nom d’« Edo », cité par l’Associated Press, « beaucoup de politiciens ignorent totalement ce qui se déroule ici, c’est la raison pour laquelle des tensions de cette nature se produisent ».
Edo soutient que tout le monde doit contribuer, que les militaires doivent se focaliser sur la bataille et que les responsables politiques doivent se déplacer et négocier pour garantir que les forces armées ont ce qu’il leur faut pour anéantir leurs adversaires. Il précise que Zelensky a bien œuvré en ce sens.
Un autre militaire, répondant au nom de « DSHB », a été plus tolérant vis-à-vis du point de vue américain, affirmant qu’il appréhendait leurs préoccupations selon leur perspective. Il a aussi affirmé que si l’appui américain à l’Ukraine venait à cesser, la situation à Kyiv se détériorerait grandement.
Selon leur perspective (celle des Américains), cela pourrait être un avantage. Cependant, il est évident que les États-Unis ont toujours été un assureur de la sûreté et, avec leur retrait, beaucoup se demandent comment une telle situation peut advenir. Je n’ai pas beaucoup à dire à ce sujet. Il est certain que sans appui, cela s’avérera ardu. « Pas simplement ardu, mais extrêmement ardu. »
Un autre militaire soutient que Washington et Kyiv devraient céder sur certains points pour qu’un processus de paix puisse se réaliser, précisant que la sécurité de l’Ukraine revêt une importance égale aux yeux des deux côtés de l’Atlantique comme sur le territoire européen.
Je crois qu’il est nécessaire de trouver un terrain d’entente des deux côtés, étant donné que leurs intérêts sont aussi importants pour eux que pour nous. Si cette attaque en Ukraine n’est pas arrêtée, l’agresseur se rapprochera déjà des frontières européennes. Et à ce stade, je crois que l’Europe regrettera de ne pas nous avoir apporté son soutien.