Lors de la réception du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou le lundi 7 avril, le président américain Donald Trump a étonné en révélant que Washington engageait des discussions « directes » avec l’Iran sur son programme nucléaire. Ce dernier est parti sans obtenir les concessions commerciales qu’il espérait.
Cette déclaration prononcée à la Maison Blanche, aux côtés de Benyamin Nétanyahou, a étonné les analystes, en amont d’une rencontre « de très haut niveau » entre Téhéran et Washington prévue pour samedi et validée par l’Iran.
« Nous menons des conversations directes avec l’Iran. « Elles ont débuté, elles continueront samedi, nous aurons une réunion d’une grande ampleur », a annoncé le président des États-Unis à la presse. Il a ensuite affirmé que cette rencontre de samedi se déroulerait « à un niveau extrêmement élevé » et presque « au plus haut niveau ».
Peu de temps après, mardi soir, Seyed Abbas Araghchi, le ministre iranien des affaires étrangères, a confirmé que des « pourparlers indirects de haut niveau » entre les États-Unis et l’Iran se tiendront samedi à Oman. « C’est autant une chance qu’un essai. » « C’est à l’Amérique de prendre la décision », a exprimé M. Araghchi sur X.
C’est une déclaration sensationnelle, d’autant plus que le président américain est connu pour ne pas être très favorable aux négociations diplomatiques compliquées impliquant plus de deux parties, surtout après que l’Iran a refusé tout dialogue direct avec Washington dimanche dernier.
