La Maison-Blanche a annoncé que les droits de douane sur la Chine augmenteront à 104 % mercredi.
Le président américain avait déclaré que ses nouveaux tarifs douaniers, qui s’établiraient à 54 % sur les marchandises chinoises, entreraient en vigueur à partir de mercredi. Il avait également menacé de les majorer de 50 points additionnels si la Chine répondait.
Le dirigeant d’UBS dépeint une situation « incontrôlable ».
Le PDG du grand groupe bancaire a fortement critiqué, mardi, les nouvelles taxes douanières américaines. « Je ne m’étais jamais imaginé que cela prendrait une telle tournure incontrôlable », a exprimé Sergio Ermotti lors d’une réunion avec le parti libéral-radical de Zurich, selon l’agence de presse Keystone-ATS.
D’après le chef de l’une des plus importantes banques à l’échelle mondiale, une résolution rapide n’est pas envisageable. M. Ermotti indique que « cela va perdurer », soulignant l’incertitude mondiale qui a suivi la déclaration du président américain Donald Trump concernant l’imposition de droits de douane sur les importations issues de la plupart des pays, en référence à « le jour de la libération » du 2 avril dernier. « Selon le banquier, la chance d’une solution à court terme est désormais réduite à 20 ou 30 %. »
Au commencement de cette guerre commerciale initiée par Donald Trump, il nourrissait encore l’espoir que certains accords pourraient être conclus sur le plan bilatéral. « Notre enjeu en tant qu’institution financière est que nos clients rencontreront des difficultés à long terme », a déclaré M. Ermotti, tout en étant convaincu que « nous [la banque] sommes bien armés pour y faire face ».