D’après l’agence TASS, près de 11 000 militaires ont pris part à un défilé devant les chefs de gouvernements d’une vingtaine de pays, dont la Chine et le Brésil. Une fois de plus, le président russe a établi des comparaisons entre la Seconde Guerre mondiale et l’attaque lancée contre l’Ukraine.
Le vendredi 9 mai, Vladimir Poutine a rendu hommage au « courage » des soldats russes en mission en Ukraine, devant une foule de milliers de militaires réunis sur la place Rouge et une douzaine de leaders étrangers qui ont voyagé jusqu’à Moscou pour commémorer les 80 ans de la victoire contre l’Allemagne nazie.
M. Poutine a une fois de plus établi des comparaisons historiques entre la Seconde Guerre mondiale et l’invasion à grande échelle qu’il a lancée en Ukraine en février 2022, lors du 9 mai, la célébration la plus symbolique du calendrier patriotique russe.
« Chaque coin du pays, la population, la nation se tiennent derrière les intervenants de l’opération militaire spéciale » en Ukraine, a affirmé M. Poutine, recourant à l’euphémisme courant pour qualifier le conflit. « Nous sommes impressionnés par leur bravoure et leur persévérance, par leur force intérieure qui nous a constamment menés à la victoire », a-t-il précisé, tout en affirmant que la Russie « a toujours été et sera un rempart invincible contre le nazisme, la russophobie, l’antisémitisme ».
Une grande parade militaire sur la place Rouge a été organisée en Russie pour marquer les 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie, à laquelle ont assisté plus de vingt dirigeants étrangers. Ce jeu diplomatique a continué malgré les efforts de l’Occident pour mettre Vladimir Poutine à l’écart et les mises en garde de l’Ukraine, qui perçoit toute implication étrangère comme « une aide à l’État agresseur ».
Dans son allocution, Vladimir Poutine a déclaré que « tous » les Russes appuyaient l’opération en Ukraine, tout en affirmant que la nation « a été et continuera d’être un rempart indestructible contre le nazisme, la russophobie et l’antisémitisme ».
Des vétérans et des chefs de près de vingt pays, dont la Chine, le Brésil, le Kazakhstan, la Biélorussie, le Vietnam, l’Arménie, Cuba et le Venezuela, étaient présents dans les gradins de la place Rouge.