Dans la nuit de samedi à dimanche, le président russe a déclaré qu’un véritable cessez-le-feu ne peut être écarté à l’issue des négociations. Les responsables européens ont suggéré une trêve de trente jours à partir du 12 mai, lors d’une réunion qui s’est tenue samedi.
Suite aux cérémonies marquant la fin de la Seconde Guerre mondiale, le président russe Vladimir Poutine a suggéré un dialogue direct avec l’Ukraine à Istanbul le 15 mai, « sans aucune condition préalable ». Il a déclaré qu’il tiendrait une discussion avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, à ce propos dimanche. Il a précisé qu’un véritable cessez-le-feu ne pouvait être écarté à la suite des négociations, et que les discussions avec l’Ukraine devaient se concentrer sur « les origines du conflit ».
Pendant son allocution dans la nuit de samedi à dimanche, au cours de laquelle il a suggéré de reprendre les pourparlers directs avec l’Ukraine le 15 mai à Istanbul, le président russe Vladimir Poutine a affirmé que cette initiative avait pour but « d’éradiquer les racines profondes du conflit » et de favoriser « l’établissement d’une paix durable sur le long terme ».
« Ce n’est pas Moscou qui a rompu les pourparlers en 2022, c’est Kiev. » « Nous suggérons toutefois que Kiev relance les discussions directement, sans aucune condition préalable », a-t-il déclaré, en faisant allusion aux pourparlers qui avaient échoué peu après l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en février 2022. « Nous donnons la chance aux autorités de Kiev de reprendre les discussions dès jeudi, à Istanbul. »
« Comme on le dit souvent, notre proposition est mise sur la table. » « Désormais, la décision dépend des autorités ukrainiennes et de leurs curateurs qui paraissent, semble-t-il, plus influencés par leurs aspirations politiques personnelles que par le bien-être de leurs citoyens. »