Lors d’une conférence sur la sécurité tenue à Tallinn, en Estonie, le vendredi 16 mai, Matthew Whitaker, représentant récent de Washington à l’OTAN, a particulièrement abordé la question du retrait des forces américaines en Europe.
Un mois après son installation à Bruxelles, l’ambassadeur Matthew Whitaker déclare sans ambages : le président Donald Trump l’a désigné auprès de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) pour orchestrer une « transition » visant à confier aux Européens la responsabilité de la mission de dissuasion et de défense de leur continent.
Concernant les modalités, la situation est plus complexe, au-delà de l’appel lancé aux alliés pour qu’ils consacrent 5 % de leur PIB à leurs dépenses de défense. L’intervention de l’ambassadeur des États-Unis, lors d’une conférence sur la sécurité à Tallinn le vendredi 16 mai, a mis en évidence l’importance de la mission à l’approche du sommet de l’OTAN qui se tiendra à La Haye du 24 au 26 juin.
M. Whitaker, qui débute sa carrière dans la diplomatie et le secteur de la sécurité, a établi deux priorités pour les États-Unis : il est impératif que les Européens assument davantage la responsabilité de leur défense conventionnelle et l’accroissement des budgets de défense doit se manifester par l’acquisition d’équipements américains.