La Maison Blanche a déclaré, le lundi 16 juin, que Donald Trump avait choisi de quitter le sommet du G7 au Canada un jour avant la date initialement prévue, en raison de « ce qui se passe au Moyen-Orient ».
Peu de temps après la publication de cette annonce, tous les dirigeants se sont réunis pour une photo collective sur le green. « J’aimerais pouvoir demeurer avec tous, mais ils saisissent », a exprimé le président des États-Unis.
Cette déclaration intervient peu après que Donald Trump a posté sur sa plateforme Truth Social : « Tout le monde devrait quitter Téhéran sans délai ». Le milliardaire républicain, âgé de 79 ans, avait précédemment déclaré qu’un « arrangement » allait être établi en ce qui concerne le différend entre l’Iran et Israël, sans préciser si cela découlerait d’une pression militaire ou de pourparlers.
De plus, il est demeuré vague lundi au sujet de l’implication active des États-Unis dans l’offensive aérienne inédite d’Israël. Cependant, lundi soir, la Maison Blanche a annoncé par le biais d’un communiqué que les troupes américaines maintiendraient une « posture défensive » au Moyen-Orient. « Nous assurerons la protection des intérêts américains » dans cette zone, a déclaré Alex Pfeiffer, porte-parole de la Maison Blanche.
L’absence du président américain pourrait bien compromettre la réunion des leaders du « groupe des 7 » (Allemagne, Royaume-Uni, Canada, États-Unis, France, Italie et Japon).
Son départ anticipé indique que la réunion bilatérale programmée avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky ne se déroulera pas. Concernant la question ukrainienne, les Européens n’ont pratiquement pas eu de temps pour persuader le président américain de renforcer les sanctions sur le pétrole russe.
Donald Trump, qui met souvent en avant sa relation étroite avec le président russe Vladimir Poutine, n’a pas dissimulé son doute lundi concernant de possibles nouvelles sanctions contre Moscou. « Les sanctions ne sont pas si évidentes », a-t-il déclaré, insistant sur le fait que toute nouvelle action aurait également un prix « énorme » pour les États-Unis.