UE: En raison de son incapacité à résister à la puissance de Trump et de la crise financière auxquelles les 27 pays font face en raison de la guerre d’Ukraine, l’Union européenne se trouve dans une position extrêmement délicate, tendant la main à la Chine.

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(Davos) En réponse au retour de Donald Trump, la présidente de la Commission européenne a exprimé mardi à Davos sa volonté de travailler en collaboration avec de nouveaux alliés, en particulier en encourageant la Chine, qui a mis en garde contre des guerres commerciales qui ne débouchent pas sur des gagnants.

Ursula von der Leyen a affirmé que nous nous montrerons pragmatiques envers la nouvelle administration américaine, mais qu’elle ne renoncera pas à ses principes et qu’elle veillera à « protéger nos intérêts », lors de l’un des discours d’ouverture lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial en Suisse.

Elle n’a pas mentionné de manière spécifique Donald Trump, qui est prévu pour une visioconférence jeudi à Davos, ni le vice-premier ministre chinois Ding Xuexiang qui lui a succédé à la voix. Cependant, elle a en particulier défendu l’accord de Paris sur le climat, qui « représente encore le meilleur espoir de l’humanité entière ».

Donald Trump, récemment de retour à la Maison-Blanche, a déclenché la sortie des États-Unis de cet accord, mettant en danger les efforts internationaux visant à ralentir le réchauffement de la planète.

Dans l’attente de l’évolution de la relation avec M. Trump, Ursula von der Leyen a fait savoir : « L’Europe continuera à promouvoir la coopération, non seulement avec nos amis de longue date […], mais également avec tous les pays avec lesquels nous avons des intérêts communs. »

La diversité et le « dialogue »

« Notre message au reste du monde est clair : nous sommes prêts à dialoguer avec vous si cela peut aboutir à des bénéfices mutuels », a-t-elle encore insisté. Elle a notamment fait part d’un voyage en Inde et a affirmé que l’Union européenne était prête à « tendre la main » à la Chine et à « approfondir » sa relation avec son homologue chinois.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a ensuite appelé à « promouvoir le libre-échange », qui est considéré comme la base de la prospérité, en opposition au principe de « l’isolement » commercial.

Si certains chefs d’État européens se réjouissent du retour du républicain à la Maison Blanche, d’autres craignent les mesures protectionnistes washingtoniennes. La menace de nouveaux droits de douane a déjà été évoquée par le président américain mardi.

Donald Trump a adopté une approche plus directe lors d’une conférence de presse le mardi 21 janvier : L’Union européenne est extrêmement préjudiciable à notre situation. On est très mal traité par eux. Nos voitures ou nos produits agricoles ne sont pas pris. Le président américain a affirmé : « En réalité, ils ne prennent pas beaucoup », ajoutant : « Ainsi, ils sont aptes à faire des droits de douane. »

Jusqu’à présent, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, n’a pas réussi à organiser un rendez-vous avec Donald Trump. Mardi, lors de son discours d’ouverture de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, en Suisse, elle lui a tout de même adressé un message.

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