Donald Tusk, actuellement Premier ministre de la Pologne et à la tête de la présidence du Conseil de l’Union européenne (UE), a exprimé son avis sur les mesures prises par la Hongrie, dont les délégués n’ont toujours pas consenti à renouveler les sanctions contre la Russie.
Concernant les menaces d’Orban de mettre un frein aux sanctions contre la Russie, le Premier ministre polonais a déclaré : « Il fait partie de l’équipe de Poutine. »
Donald Tusk, le chef du gouvernement polonais, a exprimé son avis sur les actions de la Hongrie dans un message publié sur X. Les représentants hongrois n’ont pas encore donné leur accord pour prolonger les sanctions imposées à la Russie.
« Si Viktor Orban, le Premier ministre hongrois, s’oppose véritablement aux sanctions européennes à ce stade crucial du conflit, il sera manifestement évident qu’il s’aligne avec Poutine dans cette grande lutte pour la sécurité et l’avenir de notre Europe, et non avec nous. » Cela entraînerait toutes les répercussions possibles », a précisé Donald Tusk, dont le pays préside actuellement le Conseil de l’Union européenne (UE).
Vendredi, le chef du gouvernement hongrois a réaffirmé sa menace d’entraver le renouvellement des sanctions de l’Union européenne à l’encontre de la Russie. Néanmoins, il pourrait lever son opposition si Bruxelles parvient à persuader Kiev de réinstaurer le transit du gaz russe vers l’Europe centrale. « Il ne devrait pas être pour les Européens de nous persuader de lever les sanctions, mais plutôt d’inciter les Ukrainiens à veiller à ce que ces sanctions demeurent en place », a-t-il affirmé sur une radio affiliée au pouvoir. « Nous leur demandons de transmettre aux Ukrainiens qu’ils doivent rétablir le transport du gaz », a-t-il complété.
La semaine passée, Kaja Kallas, la responsable de la diplomatie européenne, avait lancé un appel à ne pas « abandonner » les sanctions. Le président américain Donald Trump, qui compte Viktor Orban parmi ses alliés les plus proches au sein de l’UE, a lui-même averti la Russie de prélèvements fiscaux, de droits de douane et de sanctions si un règlement rapide du conflit en Ukraine n’était pas trouvé.
Lors d’une conférence de presse à Paris vendredi, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a déclaré que « ces sanctions imposées ne l’ont pas été pour la beauté du geste, mais dans le but de garantir la sécurité des Européens ». « Je suis d’avis que la Hongrie, comme elle l’a fait précédemment, renouvellera ces sanctions. »