« Au lieu d’observer des avancées vers la paix, nous avons été témoins d’une intensification brutale des offensives russes à grande échelle à travers le pays », a déclaré Rosemary DiCarlo, sous-secrétaire générale de l’ONU pour les affaires politiques, devant le Conseil de sécurité, après avoir exprimé un « espoir prudent de progrès diplomatiques ».
Elle a en particulier évoqué l’assaut infligé à l’Ukraine durant la nuit de dimanche à lundi, qui a impliqué un nombre sans précédent de 355 drones, suite à un week-end de bombardements à grande échelle.
« Les offensives massives de ce week-end démontrent combien cette guerre peut monter en intensité et provoquer une destruction accrue. » « Et une autre montée des tensions serait non seulement dévastatrice pour les civils, mais compromettrait également les ardus efforts de paix », a prévenu la responsable onusienne.
Elle a déclaré : « L’espoir que les parties puissent se réunir et discuter demeure, bien qu’à peine, », en faisant référence à la « frustration » qui a suivi l’effervescence suscitée par l’éventualité d’une solution.
« Des démarches sérieuses, manifestes et sincères sont indispensables, à présent, pour retrouver une voie qui pourrait conduire à une paix équitable », en respectant l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Mᵐᵉ DiCarlo a insisté sur le fait que la première étape devrait être un cessez-le-feu immédiat et sans conditions.
Le délégué américain a semblé partager la frustration exprimée par Mme DiCarlo, insistant sur le fait que prolonger le conflit ne servirait à personne, « y compris à la Russie ».
« Si la Russie persiste dans cette guerre dévastatrice, les États-Unis seront contraints de reconsidérer leur participation aux pourparlers de paix », a affirmé John Kelley, ambassadeur adjoint par intérim, avertissant que « des sanctions supplémentaires restent une option ».