L’agence américaine de protection des consommateurs accuse le groupe qui possède Facebook, Instagram et WhatsApp d’exercer une position dominante abusivement sur le marché des plateformes sociales. Le procès se prolongera sur une durée de huit semaines.
Mark Zuckerberg a tout tenté pour l’éviter, sans succès. Le procès de Meta, l’entreprise qui possède Facebook et qui est accusée d’avoir acquis Instagram et WhatsApp pour éliminer des rivaux éventuels, a débuté le lundi 14 avril à Washington.
Le milliardaire a été le premier à témoigner, lors d’une audition de trois heures axée sur les origines de Facebook, et il sera à nouveau interrogé mardi. Les avocats tenteront de démontrer que ces deux services sont devenus essentiels grâce aux investissements de son groupe.
Le procès de l’affaire a lieu cinq ans après le dépôt de la plainte sous la première présidence Trump. Si le géant des médias sociaux échoue, il pourrait être contraint de diviser ses deux plateformes principales. Si le géant des médias sociaux échoue, il pourrait être contraint de diviser ses deux plateformes principales. La Federal Trade Commission (FTC), l’agence de protection des consommateurs, considère que Meta, auparavant connu sous le nom de Facebook, a exploité sa position prédominante lors de l’acquisition d’Instagram en 2012 pour un milliard de dollars (883 millions d’euros) et celle de WhatsApp en 2014 pour 19 milliards.