UE: À l’instar de la France et des États-Unis, les Européens se sont également engagés à réintégrer Ahmad al-Chareh, ancien leader djihadiste d’Al-Qaïda, actuellement dirigeant en Syrie.

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La résolution des Vingt-Sept a pour objectif de favoriser la reconstruction de la nation, dévastée par quatorze années de conflit civil. L’Union européenne, toujours préoccupée par une reprise des hostilités, persiste néanmoins dans sa décision de maintenir les sanctions imposées aux anciens responsables du régime d’Al-Assad et l’interdiction de vente d’armements.

On prévoit que les sanctions économiques occidentales imposées à Damas seront levées dans les prochaines semaines. Le mardi 20 mai, Kaja Kallas, la responsable de la diplomatie européenne, a fait savoir qu’un consensus politique parmi les Vingt-Sept avait été atteint pour une suppression intégrale des sanctions économiques imposées à la Syrie depuis le début de la guerre civile en 2011. Un réconfort pour le président par intérim, Ahmed Al-Charaa, à Damas, qui s’efforce de revitaliser l’économie d’une nation dévastée, suite à la chute du régime de Bachar Al-Assad.

Ahmad al-Chareh, le nouveau leader syrien à la tête du groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a été soumis aux sanctions de l’UE.

Quelques membres ont manifesté leur hésitation à lever les sanctions, demandant des garanties tangibles du nouveau régime syrien dans sa transition politique.

« Nous souhaitons envoyer un message politique fort en levant les sanctions, car il est temps de restaurer le pays », a déclaré un haut fonctionnaire de l’UE.

« Toutefois, il existe de nombreuses incertitudes concernant la gouvernance de la Syrie. »

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